Le Japon comme horizon

Lorsque l’on pénètre dans la ville-fantôme de Futaba, au cœur de la zone interdite qui entoure la centrale nucléaire de Fukushima, une immense banderole surmonte encore la rue principale : « Le nucléaire, l’énergie d’un avenir radieux ». Même s’ils n’ont plus le droit de se rendre chez eux, les habitants ont refusé qu’on la décroche. Ils font partie des 150.000 déplacés, hébergés dans des baraquements provisoires, chez des proches ou plus loin encore pour ceux qui en avaient la possibilité. J’ai rendu visite, avec quelques collègues, au musée archéologique, désormais fermé au public pour les 16.000 prochaines années – dans l’état actuel de la science. Quelques objets, si l’on parvient à les décontaminer, pourront peut-être rejoindre des musées éloignés. Des grottes funéraires peintes, du début de notre ère, étaient mises en valeur et visitées ; leur système d’aération désormais détruit les voue à une dégradation rapide.

            Contaminations et bénéfices

Même en dehors de la zone interdite, sur plusieurs centaines de kilomètres carrés, dans cette région jusque-là réputée pour son riz et sa viande, les champs ne peuvent plus être cultivés ni le bétail élevé. Les arbres sont contaminés et leur bois ne peut être utilisé, ni non plus brûlé. Les fruits, immangeables, pourrissent sur place. Les premières modifications génétiques ont été observées sur des champignons et des papillons. La faune sauvage, hors de contrôle, et notamment les sangliers, omnivores par définition, est gravement touchée, tout comme les oiseaux migrateurs. La forte contamination des vers de terre menace toute la chaine alimentaire. Ça et là, des pelleteuses retirent les premiers centimètres des terres les plus contaminés et les stockent dans de grands sacs en plastique noir made in China, qu’on entasse, faute de mieux, en attendant mieux. Mais les mesures montrent que la pollution radioactive des sols, grâce aux pluies, peut atteindre au moins 30 cm de profondeur. La neige hivernale elle-même est contaminée, par capillarité, sans compter bien sûr les eaux du Pacifique, polluées par les fuites à répétition venues de la centrale et où près de la moitié des poissons pêchés aux abords des côtes dépassent, parfois de très loin, le seuil admissible. Quant aux eaux de refroidissement de la centrale, on les accumule indéfiniment dans des cuves construites au fur et à mesure, à raison de 500 tonnes de plus chaque jour.

Moins de deux ans après la catastrophe du 11 mars 2011, les électeurs ont porté à nouveau au pouvoir le parti libéral-démocrate, lequel règne presque sans partage sur la politique japonaise depuis plus d’un demi-siècle, grâce à un mélange de corruption (y compris mafieuse), de clientélisme, mais aussi de désintérêt de la part des citoyens (40% d’abstention en 2012, un record depuis 1945). L’actuel premier ministre Shinzô Abe s’est illustré par ses propos nationalistes et militaristes, voire révisionnistes à propos de la seconde guerre mondiale, et en particulier de l’esclavage sexuel pratiqué par les armées nippones (les « femmes de réconfort »). Lié au lobby nucléaire, il a jugé « irresponsable » une sortie du nucléaire même à terme, que réclame pourtant une majorité de Japonais, et les autorités ont confirmé que les dirigeant de Tepco, l’opérateur privé de la centrale de Fukushima, ne seraient pas inquiétés. Dans le même temps, la justice poursuit les manifestants anti-nucléaire.

Le dossier de Tepco (Tokyo Electric Power Company), le plus gros opérateur privé d’électricité au monde, est pourtant accablant. Dès les années 1970, la compagnie avait dissimulé aussi bien des malfaçons dans la construction de ses centrales, que des accidents proprement dits. L’alimentation électrique de la centrale ayant été stoppée par le séisme, les générateurs de secours ont été à leur tour détruits par la vague du tsunami survenue une heure plus tard, mettant définitivement en panne tous les systèmes de refroidissement, car ils avaient été installés le long de la mer derrière une digue minimale. Les risques avaient été dénoncés dans des rapports, mais un souci permanent d’économies avait empêché d’y remédier – de même que 90% des personnels sont des intérimaires, souvent sans formation, y compris ceux qui gèrent actuellement le site. Le directeur de la centrale, à la conduite jugée irréprochable malgré les ordres incohérents de sa hiérarchie paniquée, est mort d’un cancer en 2013. Le coût de la catastrophe est évalué à 100 milliards d’euros au minimum. Tepco n’était donc plus solvable et ses actionnaires risquaient de se retrouver dans le besoin. Tepco a donc été nationalisé en 2012. Ou plus précisément, ce sont les contribuables japonais qui ont injecté 10 milliards d’euros dans le capital de la compagnie, rendant l’Etat actionnaire majoritaire et faisant remonter le cours de l’action. Au plus fort de la crise, le cours du yen avait par ailleurs fait l’objet de nombreuses et cyniques attaques spéculatives de la part des « marchés ».

            La déroute du modèle japonais

Fukushima, ses symboles et ses contaminations millénaires ne nous éloignent pas de l’archéologie préventive, en dehors même de la question des sites devenus inaccessibles. En effet, la reconstruction des zones sinistrées par le séisme puis le tsunami génère, hors zone interdite (laquelle dépasse 600 km2), de nombreux travaux d’infrastructure : construction de bâtiments, réseau routier avec autoroute de contournement, prélèvement de terres pour des opérations de consolidation et de terrassements, etc. La carte archéologique de ces zones menacée est riche. Une mobilisation d’archéologues professionnels venus de tout le pays permet d’organiser les sondages puis les fouilles préventives nécessaires. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ces opérations archéologiques rencontrent l’approbation des populations.

L’archéologie est en effet très populaire au Japon. Et plus précisément, le Japon a longtemps été un modèle pour l’archéologie préventive. C’était même le pays au monde qui dépensait le plus pour l’archéologie, aussi bien en valeur absolue que relative, puisque son budget total dépassait un milliard d’euros en 1997, avec 7000 archéologues professionnels, sans compter de nombreux ouvriers de fouille, plus fréquemment utilisés au Japon qu’en France et recrutés sur place. Rappelons que si la population japonaise est le double de celle de la France, la surface du pays ne représente que les deux tiers du nôtre – une bonne partie étant en outre occupée par des zones montagneuses peu habitées ou inhabitables.

L’archéologie préventive y était organisée à un niveau principalement municipal et départemental (il existe 47 départements ou ken, terme improprement traduit par « préfecture », puisqu’ils sont dirigés par un exécutif élu et ignorent nos « préfets » napoléoniens). Cette archéologie de proximité a contribué au sentiment d’adhésion envers les opérations de fouille. De fait, cet essor de l’archéologie préventive n’a pas reposé, comme en France, sur une loi obligeant les aménageurs à financer les fouilles, mais sur un consensus social, et très souvent sur des mouvements de citoyens qui s’insurgeaient contre la perspective de voir détruit sous leurs yeux leur patrimoine historique. Les aménageurs étaient donc contraints, sous cette pression publique relayée par les notables locaux, de financer le coût des fouilles préventives – et, comme en France, ils répercutaient ces coûts sur le prix de leurs aménagements. Les institutions académiques, et notamment les universités, étaient assez peu présentes dans le dispositif. Au point que si les rapports de fouilles étaient remis en temps et en heure, à raison de plusieurs milliers de volumes de très bonne qualité chaque année, le stade suivant de la synthèse, régionale sinon nationale, était peu atteint – sans doute le seul point faible du système.

Cependant, ces dernières années, la politique de réduction des dépenses publiques et de privatisations (y compris des universités publiques ou des services postaux) du Parti libéral-démocrate a progressivement mis à bas ce modèle. La diminution des crédits publics et l’autonomisation des services archéologiques territoriaux, transformés en structures de droit privé sommées d’être rentables, ont entrainé en dix ans à peine une chute de 60% des moyens de l’archéologie préventive japonaise. Certes, avec 400 millions d’euros (52,4 milliards de yens), ces moyens sont encore près du double de ceux de la France et restent les plus élevés au monde en valeur absolue, équivalents, en valeur relative, seulement à ceux des Pays Bas. Mais la spirale est descendante.

            Résister !

Une réunion sur l’archéologie préventive s’est tenue de fait le 26 octobre 2013 à la Maison franco-japonaise de Tokyo, le centre de recherche français dans cette ville. Nos collègues Hideya Sakai, professeur à l’université de Nara, et Takashi Inada, professeur émérite à l’université Okayama, ont dressé un bilan pessimiste des évolutions en cours au Japon. Le second est bien connu des archéologues français pour ses articles sur l’archéologie japonaise publiés régulièrement dans Les Nouvelles de l’Archéologie et dans le volume collectif sur L’archéologie préventive dans le monde (La Découverte, 2007). Une seconde réunion est prévue pour l’an prochain, dans la perspective de contribuer à une alternative publique à la vision marchande de l’archéologie préventive véhiculée par l’idéologie libérale anglo-saxonne.

Ce n’est pas le seul lieu de résistance. Début juin 2013, à l’université de Porto Alegre au Brésil, dans ce lieu emblématique de la résistance à la mondialisation libérale et dans le cadre des congrès intermédiaires (« Inter-Congress ») du World Archaeological Congress, s’est tenu un colloque international sur le thème explicite de : « Disentangling Contract Archaeology ». Pour les organisateurs, Cristóbal Gnecco (Universidad del Cauca) et Adriana Schmidt Dias (Universidade Federal do Rio Grande do Sul, Porto Alegre), l’archéologie commerciale (« contract archaeology ») « can be defined as the way the discipline engages capitalist expansion, sacrificing its critical stance. Its impact is so pervasive that a significant number of archaeologists work for that growing market. By doing so, they have abandoned any possible intervention in contemporary issues in order to dance to the rhythm of money ». De fait, les différentes sessions du colloque portaient successivement sur : « Archaeology and capitalism. The past as a commodity », « A critique of contract archaeology », « Contract archaeology in Brazil. Indigenous rights and economic development », « Agendas for (re)action to capitalism. Professional impact, heritage education and local responses ».

Au-delà du seul problème de l’archéologie, c’est de toute façon la notion même de service public qui subit les attaques continuelles de l’idéologie dominante – ne serait-ce qu’avec l’antienne indéfiniment rabâchée de la « réduction-des-dépenses-publiques », c’est à dire en clair le démantèlement des solidarités sociales. L’affaiblissement des Etats et la crise rampante fournit des occasions supplémentaires pour ces attaques. Cela ne nous éloigne pas non plus de l’archéologie, en tant que notre discipline est celle qui permet d’observer sur la plus longue durée la trajectoire des sociétés humaines.

Mentionnons par ailleurs un autre colloque international, « Current Trends in Archaeological Heritage Preservation », qui s’est tenu début novembre 2013 à Iasi en Roumanie.

Si l’archéologie préventive japonaise fut un modèle durant les années 1990, elle avait été précédée par un autre modèle dans les années 1970-1980, celui de l’archéologie suisse. C’était l’époque des grands travaux autoroutiers et des fouilles de très grande ampleur, comme celles d’Auvernier, Douanne (Twann) ou Champréveyres, qui faisaient alors rêver les jeunes archéologues français, dont certains furent en partie formés sur ces chantiers. Mais avec la fin de ces grands travaux confédéraux, le système se délita peu à peu. La structure cantonale de la Confédération ne permit pas de stabiliser l’archéologie préventive, et de faire en particulier qu’elle s’étende à des types d’aménagements plus normaux et courants que ces chantiers exceptionnels. Les archéologues ne purent s’organiser à un niveau national afin d’obtenir une législation globale.

L’échec helvétique n’est pas sans points communs avec l’échec japonais : l’absence d’une législation globale et contraignante d’une part, une structure territoriale très décentralisée corrélée à l’absence d’un grand institut central d’autre part. Malgré l’intérêt local du public, ces facteurs n’ont pas permis aux archéologues de constituer un groupe de pression efficace et de convaincre l’opinion et les décideurs. On voit donc que rien n’est jamais complètement acquis lorsque les outils institutionnels sont insuffisamment consolidés.

            Et la France ?

Depuis la remise du Livre Blanc en avril dernier, la ministre de la Culture s’était peu exprimée sur ses intentions, si ce n’est oralement lorsque lui a été remis en main propre, en juillet dernier l’Appel signé par une soixantaine d’archéologues de l’université et du CNRS (http://www.jeanpauldemoule.com/archeologie-2013-le-point-sur-la-reforme/), ainsi que dans son discours programmatique sur le patrimoine prononcé au musée Guimet le 13 septembre 2013 (http://www.dailymotion.com/video/x14o7uv_politique-du-patrimoine-conference-de-presse-d-aurelie-filippetti-ministre-de-la-culture-et-de-la-co_news). Depuis la remise du Livre Blanc, on attendait une déclaration écrite, dont plusieurs projets successifs avaient circulé au sein du ministère. C’est maintenant chose faite, par une lettre adressée à notre collègue Dominique Garcia en tant que président de la commission du Livre Blanc, lettre datée du 23 octobre 2013 (ci-jointe) et qu’il a abondamment diffusée. La ministre y renouvelle un certain nombre d’engagements antérieurs, notamment quant à la propriété publique du mobilier. Mais un certain nombre de mesures concrètes n’y sont pas encore précisées, soit parce qu’elles sont encore à l’étude par les services du ministère de la Culture, soit parce qu’elles ne relèvent pas de la loi en préparation, mais seulement de décrets, de circulaires, voire d’une inflexion des pratiques administratives et scientifiques – comme par exemple un véritable contrôle du respect des normes environnementales, sociales et scientifiques par les entreprises privées d’archéologie préventive.

Quant à cette future loi sur le patrimoine, qui comportera donc un important volet archéologique, il ne semble pas qu’elle parvienne, après arbitrages interministériels et passages devant le Conseil d’Etat et le Conseil des ministres, devant le Parlement avant le dernier trimestre de l’année 2014.

C’est dans l’attente de plus de précisions et de plus de garanties que l’intersyndicale des archéologues du ministère de la Culture appelle donc à une journée d’action, de grève et de manifestation pour le mardi 19 novembre 2013 (http://www.cgtculture.fr/IMG/pdf/2013_10_28_Danger_de_mort_pour_l_archeologie_preventive_-_communique_intersyndical.pdf ; http://www.cgt-culture.fr/spip.php?article1862).

 

2 Commentaire

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  • 22 novembre 2013 à 11 h 59 min

    Impossible pour moi d’être présent en France 19 novembre. J’adhère à ce mouvement. J’avais également soutenu les précédents.
    Concernant le texte ci-dessus « Le Japon comme horizon », je souhaite apporter les précisions suivantes :

    La ville-fantôme de Futaba.
    La ville de Futaba vantait ce nucléaire lucratif, on connaît la suite. Des cités semblables, il y en a aussi en France et l’on rencontre cette banderole sous une autre forme à Flamanville, Fessenheim… ou dans d’autres pays. Les communes sont « achetées » par l’industrie nucléaire ou pétrolière (gaz de schistes). Les avantages pour les habitants sont toujours mis en avant. On parle de sécurité mais jamais des dangers qui peuvent se produire. Quand ce fut possible, on a même dissimulé de nombreux accidents nucléaires: l’incendie du 10 octobre 1957 dans la centrale britannique de Windscale dont le nuage radioactif a touché également la France ainsi qu’une partie de l’Europe du Nord sans que la population en soit avertie.

    Les « femmes de réconfort »
    Le 1er mars 2007, le Premier ministre Shinzo Abe, se prononçant sur le projet de résolution d’appui aux victimes présenté au Congrès américain, a nié que l’armée impériale aurait enlevé et contraint des femmes à se prostituer en déclarant : « Le fait est qu’il n’y a pas de preuve qu’il y avait eu usage de contrainte » (Journal quotidien Asahi, le 5 mars 2007). Mais d’autres élus vont plus loin dans les provocations de la « droite décomplexée » comme le maire d’Osaka Toru Hashimoto (Journal Asahi Shimbun, 3 juin 2013) qui a déclaré que les « femmes de réconfort » avaient été une « nécessité ».

    Archéologie populaire.
    Si l’archéologie est populaire au Japon, ce n’est pas comparable avec ce que l’on voit en Europe. Dans le Kansai comme dans d’autres régions, les principaux sites archéologiques nippons sont bien souvent « propriétés de l’Agence Impériale », ce qui signifie qu’ils sont sacrés car liés au pouvoir impérial depuis son origine. D’où, à part quelques rares exceptions (une sépulture pillée au cours du temps, effondrement, site détruit par des travaux…) une impossibilité d’entreprendre des fouilles archéologiques. L’avantage, c’est qu’ils sont entretenus et sous bonne garde des employés impériaux. Sont autorisés d’excavation les sites de la période Jomon, Yayoi , Yamato (Kofun, Asuka) s’ils ne sont pas liés à la famille impériale. Exemple : L’impressionnant kofun d’Ishibutai à Asuka, près de Nara, voit défiler les touristes par milliers dans la chambre sépulcrale, dernière demeure de Soga no Umako (551 – 626) Ce n’était qu’un membre de la cours impériale ! Egalement près de Nara, à Kashihara, sur l’emplacement présumé du premier palais impérial japonais, on aurait découvert en 1863 une chambre funéraire contenant des restes humains attribués à l’empereur Jinmu (711 – 585 BC). Son existence historique n’est pas attestée, elle fait partie de la mythologie japonaise. Personne n’osera faire une demande d’analyse qui serait sans aucun doute rejetée. En 1889, l’empereur Meiji a fait construire un sanctuaire à cet endroit interdit d’accès (sauf la cour extérieure et l’entrée). Depuis, c’est le 11 février (jour férié) que l’on célèbre l’anniversaire de l’intronisation du 1er empereur et donc de la fondation du Japon.
    Il ne faut peut-être pas chercher bien loin pour trouver pourquoi le Japon était un précurseur en matière d’archéologie préventive, de même chose au niveau des subventions impressionnantes ! Les sites les plus célèbres sont souvent liés à l’Agence Impériale. Il est vrai que l’on va dépenser plus pour un site à préserver en priorité !

    Archéologie de proximité
    Plus précisément, il existe 43 départements ruraux au Japon (ken), auxquels il faut ajouter la préfecture métropoltaine de Tokyo (To), les territoires d’Hokkaido (Do, autrefois 3 départements ruraux), et les deux gouvernements dOsaka et de Kyoto (Fu). Ces différents termes sont utilisés par exemple dans les adresses postales, mais dans le langage courant les Japonais utilisent également le mot préfecture car de nombreuses expressions occidentales ont été adoptées.
    Les rares fouilles de sauvetage dont j’ai eu connaissance dans la banlieue d’Osaka sont liées à des travaux urbains déjà anciens. D’autres par le passé ont été organisées par des bénévoles, révoltés de constater l’indifférence de certaines municipalités. Il est exact que des services d’archéologie existent au niveau municipal et départemental mais bien souvent ils sont liés au pouvoir politique local. Si un gouverneur ou un maire décide de s’attaquer à la dette financière locale, sacrifier l’archéologie au profit d’un autre domaine est assez facile. Au niveau communal, un autre problème vient se greffer. Si une municipalité manque d’entreprises de renommée sur son territoire, les retombées financières de la commune seront maigres. Le maire aura alors des difficultés à subventionner les services culturels de la cité.

  • 16 novembre 2013 à 11 h 13 min

    soutient sans réserve cette démarche et s’associe à l’appel à manifester le 19novembre

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